Le commerce en ligne est en plein essor malgré la crise. Mais quelles seront les tendances en matière de commerce et de paiement qui détermineront le secteur du commerce électronique ? Et comment les petites et moyennes entreprises peuvent-elles adapter leur présence en ligne à ces nouveautés tout en l’améliorant ? Voici cinq conseils.
Une approche personnelle et locale marque des points
Le « shutdown » provoqué par la pandémie de coronavirus a contraint de nombreux commerçants stationnaires à proposer leurs produits en ligne. Ils ont profité de la crise pour développer des stratégies leur permettant de s’imposer face aux grands acteurs comme Amazon et autres. Pour cela, les commerçants misent avant tout sur une connaissance approfondie des produits et sur l’accès à des groupes cibles pointus. Les PME ne sont pas seulement en mesure de concurrencer les Amazones de ce monde. Elles sont également positionnées de manière à offrir une approche plus personnelle et surtout plus locale que les géants de la distribution ne peuvent tout simplement pas réaliser ». Cette année, les commerçants vont s’efforcer de rendre l’expérience d’achat en ligne encore plus attrayante pour leurs clients. Selon les experts , il est donc plus important que jamais d’améliorer la boutique en ligne et d’adapter l’offre aux souhaits et aux besoins de la clientèle afin de se distinguer des concurrents plus importants.
Ceux qui font preuve d’audace et d’adaptation s’en sortiront bien.
Il n’y aura pas de retour au commerce d' »avant Corona ». Le consommateur est désormais habitué au shopping numérique. Les détaillants qui s’en sortiront bien en 2021 sont ceux qui sont courageux et capables de s’adapter. Les commerçants qui réussissent trouveront des moyens nouveaux et créatifs d’atteindre les clients qui ne peuvent ou ne veulent pas entrer dans les magasins physiques. Mais les grands commerçants en ligne comme Zalando offrent aux consommateurs des services qu’ils attendent ensuite aussi des petits acteurs. Par exemple, un processus d’achat sans faille. Pour les PME, il est donc essentiel de se mettre au diapason. Il faut éliminer les obstacles et concevoir des offres de commerce électronique plus innovantes.
Augmenter l’efficacité à l’aide de plates-formes logicielles
Expédition, marketing et service clientèle – ces thèmes devraient être externalisés. Les fournisseurs disposent alors des ressources nécessaires pour se concentrer sur la croissance. Les PME sont davantage soutenues par des plates-formes avec un modèle Business-as-a-Service.
Adapter les méthodes de paiement aux besoins du client
Payer comme on veut et quand on veut ? Surtout en période de pandémie et d’incertitude du marché, c’est une façon de donner de la flexibilité aux clients et d’adapter les paiements à leurs possibilités financières. « Comme il y aura probablement plus de pression sur les finances personnelles des gens, cette tendance devrait prendre de l’ampleur. Il s’agit du principe : acheter maintenant, payer plus tard, comme le propose par exemple le prestataire de paiement. Les clients peuvent ainsi adapter leurs paiements à leurs possibilités financières. Une situation gagnant-gagnant pour les deux parties : Les consommateurs obtiennent plus de flexibilité, les commerçants peuvent générer plus de chiffre d’affaires.
Le souhait de disposer de possibilités de paiement spécifiques
Un mode de paiement qui convient au commerçant et à la transaction : C’est ce que souhaitent les clients. « Ils seront de plus en plus sélectifs en matière de moyens de paiement et opteront pour des solutions adaptées au canal et à la transaction. Pour les montants importants, ils utiliseront plutôt la carte de crédit. Les méthodes de paiement mobiles, comme Apple Pay ou Google Pay, sont utilisées pour les petits achats. Les prélèvements automatiques conviennent par exemple pour les abonnements. Dans tous les cas, les PME devraient élargir l’éventail des possibilités de paiement afin d’offrir le meilleur choix au client.